:: Jour 13
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Avant dernière journée de voyage déjà... Nous quittons le petit cocon de l'Hótel Anna de Moldnúpur très impatients de retrouver la route, car au programme du jour figure l'une des étapes incontournables de tout voyage en Islande : la visite du site de Landmannalaugar. C'est, en tout cas sur les photos, le lieu qui paraît le plus fascinant de par ses paysages. Nous avons déjà eu, au cours des jours précédents, un petit aperçu de ce panache de couleurs étranges, presque surnaturelles, mais Landmannalaugar promet de surpasser de loin tout ce que nous avons pu voir jusqu'à maintenant.
En face de Moldnúpur, à 7 ou 8 km de la côte, se trouve l'archipel des îles Vestmann, ce qui signifie "île des hommes de l'ouest". Pour comprendre l'origine de ce nom, il nous faut revenir à l'histoire du norvégien Hjörleifur Hróðmarsson, dont nous avons vu la tombe près de Vík, qui accosta en Islande avec son compagnon Ingólfur Arnarson. L'histoire raconte qu'il fit son second voyage vers l'île en vue de s'y établir après avoir pillé l'Irlande. Le pillage était en effet le sport favori des vikings. Cet aspect de l'histoire nordique est très bien décrit dans les aventures d'Orm le Rouge, du suédois Frans Gunnar Bengtsson, dont je conseille une fois de plus vivement la lecture. Alors qu'Ingólfur fit cap sur la région de l'actuelle capitale islandaise, Hjörleifur se dirigea vers le sud de l'île, avec à bord de son navire une dizaine d'esclaves irlandais et un boeuf. Les escalves n'ont apparament pas apprécié la perspective de se voir attelés à la charue pour accomplir la même besogne que le boeuf, et se révoltèrent contre Hjörleifur en lui tendant une ambuscade. Ayant retrouvé la liberté après l'assassinat de leur maître, ils gagnèrent les îles Vestamann. L'Irlande étant située à l'ouest de la Norvège, l'archipel où les esclaves irlandais s'installèrent pris le nom d'"îles des hommes de l'ouest". C'est plus précisément sur l'île de Heimaey, l'une des quinze îles des Vestmann, que les irlandais furent découverts par Ingólfur, bien décidé à venger son ami.
Un peu plus loin, à l'extrémité ouest du massif de l'Eyjafjallajökull, à l'endroit où la route circulaire croise le cours du fleuve Markarfljót, nous découvrons une nouvelle cascade, du nom de Seljalandsfoss. Une cascade de plus certes, mais chacune de celles que nous avons pu voir jusqu'à maintenant présente sa particularité. Seljalandsfoss parvient à nous étonner une fois de plus, puisqu'elle se démarque par la possibilité d'en faire le tour par un sentier et de de passer derrière le rideau haut de 40m.
Nous poursuivons sur la route 1 en direction du nord-ouest, puis obliquons vers le nord-est en empruntant la route 26, à 40 km de Seljalandsfoss. Après 30 km jusqu'à la station essence de Leirubakki, la route devient une piste sans revêtement, mais reste praticable en voiture. Bientôt, alors que nous longeons le cours du fleuve Þjórsá, le plus long de l'île avec 230 km de long, les contours du volcan Hekla, dont le sommet culmine à 1491m d'altitude, à 9 km au sud-est de la piste. Le volcan, que l'on qualifiait de porte de l'enfer au moyen-âge dans toute l'Europe chrétienne, est toujours actif, sa dernière irruption ayant eu lieu en l'an 2000. Les guides divergent quand à l'accessibilité du volcan, dont nous avions projeté la visite, mais que nous devons laisser tomber par manque de temps. Le Guide du Routard qualifie les 4h d'ascension jusqu'au sommet de "facile" et réalisable sans guide. La lecture du Guide le L'île au Volcan fait réfléchir à deux fois avant de tenter d'atteindre le sommet : l'ascension est déconseillée, sauf accompagné d'un guide spécialiste, le volcan pouvant entrer en irruption explosive soudainement sans crier gare. Aux abords d'Hekla, la piste traverse un désert minéral comme nous n'en avons pas vu depuis un petit moment, où seulement quelques touches de verdure émergent entre les coulée de lave. Cela nous change des routes côtières du sud.
A l'intersection de la piste et de la route 32, nous retrouvons le bitume, puis empruntons une piste de gravier contournant le lac Hrauneyjalón en direction du sud. Le paysage, maintenant uniformément gris et plat, est dominé par la sombre silhouette de la couronne que dessine le massif du mont Löðmundur, à l'ouest de la piste. Le peu de couleur visible au sein de ce désert noir est apporté par quelques petites touffes compactes de feuilles jaunie par l'automne (Silene acaulis si je ne me trompe pas).
Nous pénétrons dans la réserve naturelle de Fjallabak, qui englobe le site de Landmannalaugar, et dont les limites au nord-est sont définies par les flots gris de la rivière Tungnaá. A partir de là, la piste, sableuse, est moins chaotique. Bientôt, aux abords du cratère Hnausapollur et son eau bleue turquoise, nous arrivons en vue de reliefs aux flancs ravinés présentant une étrange texture zébrée. Le noir des massifs alterne avec le vert de la mousse qui comble le fond des coulées de lave.
Enfin, après le lac Frostastaðavatn, 2 km avant l'arrivée au parking de Landmannalaugar, les premiers massifs de rhyolite font leur apparition au bord de la piste. Le paysage, magnifique, devient carrément magique losque une éclaircie se manifeste, révélant les incroyables couleurs orangées des montagnes qui dominent le champ de lave de Norðurnámshraun au noir profond couvert d'une mousse vert vif. Il n'y a pas que les teintes qui sont extraordinnaires : le relief lui même est très particulier, notamment au creux des montagnes. Un géologue pourrait très certainement décrire bien mieux tout ces phénomènes et mettre un nom précis sur ces merveilles de la nature. Enfin, nous découvrons les paysages qui me faisaient le plus envie avant le départ!
L'arrivée à Landmannalaugar et au refuge nécessite le passage un peu sportif d'un ultime gué. Mais il est préférable de laisser la voiture au parking et de faire à pieds les derniers mètres en passant la rivière au moyen d'une passerelle. Mis à part d'un groupe moutons paissant paisiblement sous un drapeau islandais, l'endroit est désert, malgré la présence de quelques véhicules stationnés près du refuge, et qui ont pu passer le gué. Avec le refuge refait à neuf et sa grande salle des toilettes et l'aire de camping, la fréquentation doit être importante l'été. Mais au mois de septembre, le refuge semble abandonné.
Les chaînes montagneuses et le champ de lave de Laugahraun délimitent une plaine marécageuse où se rejoingnent les vallées de Jökulgil, Brandsgil, Grænagil et Vondugil, et où jaillissent des sources chaudes. Malheureusement, la baignade est déconseillée, à cause d'une contamination par des parasites transmis par les canards. Mais avec le froid, il est très agréable de pouvoir au moins s'y réchauffer les mains.
Des panneaux indiquent tout un tas de randonnée à faire dans les environs. Nous choisissons de monter jusqu'au volcan
Brennisteinsalda (855m), puisqu'il faut faire un choix, mais tous les sentiers qui parcourent les vallons mériteraient d'être parcourus.
Pour résumer, et sans trop rentrer dans des détails géologiques complexes, nous pouvons dire que le site de Landmannalaugar regroupe toutes les particularités de l'Islande. On y trouve ainsi des sources chaudes, des coulées de basaltes, des marmites de boue, des solfatares et des fumeroles, choses que nous avons déjà pu voir auparavant. Des coulées d'obsidienne s'observent par exemple à droite de la route lorsqu'on arrive à Landmannalaugar, après le lac Frostastaðavatn, au pied des massifs de rhyolithe colorées située juste au sud du lac. Le chemin qui s'élève au dessus du refuge en direction de Brennisteinsalda évolue au milieu d'un vaste champ de blocs d'obsidienne dite andésitique. Ce type de blocs sont aisément reconnaissable à leur section bleutée et lisse semblable à du verre. La rhyolite, que l'on pourrait qualifier d'équivalent volcanique du granit, donne cette couleur orangée si caractéristique. Elle constitue aussi bien des coulées de lave que des domes, c'est à dire des montagnes. Les exemples de formation rhyolitiques ne manquent pas : on peut citer Brennisteinsalda, sommet vers lequel nous sommes en train de monter, ou la chaîne de montagne de Norðurbarmur et Barmur, qui s'étend à l'est du refuge et de la vallée de Jökulgil. Plus près de chez nous, le massif de l'Esterel est composée de rhyolite. La zone comprend aussi des pseudo-cratères, comme ceux que nous avons vus au sud du lac Mývatn. Il y a aussi des cratères remplis par des lacs que l'on appelle des maars, tels que le Hnausapollur juste au nord du mont Tjörvafell, qui rappelle un peu le Helviti près de Krafla... Bref, un petit condensé d'Islande.
Le sentier qui s'élève vers l'ouest sur le Laugahraun offre une très belle vue sur le refuge, l'ensemble de la plaine marécageuse, et la chaîne montagneuse orangée de Norðurbarmur et Barmur en arrière plan. On chemine ensuite au milieu des blocs d'obsidienne andésitique. Au nord du sentier, le massif du mont Suðurnámur, à base de rhyolite lui aussi, présente des couleur alternant entre le orange et un gris tirant parfois sur le bleuté, avec par endroit des touches vertes de mousse. Après 1200m de marche vers l'ouest, nous découvrons une autre plaine marécageuse où vadrouillent quelques moutons, un peu semblable à celle où se situe le refuge, et entourée de toutes parts par de magnifiques montagnes grises et orangées, dominées par le sommet Háalda (1090m).
A partir de là, on prend la direction du sud, pour découvrir le sommet de Brennisteinsalda. Malheureusement, la pluie légère qui tombe depuis notre arrivée persiste, voilant les photos et laissant des traces sur l'objectif. Une belle éclaircie serait la bienvenue! Le paysage est surprenant, magnifique, mystérieux, mais un peu de soleil permettrait de mieux révéler l'éclat des couleurs vives qui nous entourent!
En montant, des fumeroles font leur apparition, émanant d'un sol rouge vif. Les parois qui nous entourent prennent des couleurs grises, oranges, ou même vertes ou bleues comme le mont Bláhnúkur qui nous fait face à l'est. Les différents massifs se succèdent sur plusieurs plans, formant un ensemble très hétérogène et vraiment surprenant. En nous retournant, nous avons vue sur le champ de lave de Laugahraun en contrebas, avec les fumeroles de Brennisteinsalda au premier plan, et au loin la plaine et le cours de la rivière Tungnaá au nord-est.
Enfin, un peu plus haut, nous découvrons depuis les pentes du Brennisteinsalda, en direction du sud, un paysage qui motiverait à lui tout seul un voyage en Islande. En contrebas, un magnifique vallon, rempli d'une eau bleu turquoise vive, et tout autour ces massifs de rhyolithe aux couleurs pastelles, au creux desquelles subsistent quelques plaques de neige. Les montagnes elles-mêmes prennent par-ci par là la même teinte bleu vert que l'eau. Et à nos côté, les blocs d'obsidienne recouverts d'une mousse si verte, si jolie, et derrière le rouge du Brennisteinsalda ... ... ... Je crois qu'il vaut mieux ne pas essayer de décrire vainement l'ambiance et le paysage, et simplement regarder les photos, qui ne sortent finalement pas trop mal. Avec le vent froid et fort qui souffle, prendre des clichés sans gants est un supplice, mais la récompense est là, un peu plus bas, sur cette page. Par chance, les gouttes de pluis se font plus rares. C'est tout simplement magique, et tellement différent... de tout!
Je précise, encore une fois, que les photos ne sont pas "retouchées" dans le sens abusif du terme. Il s'agit de RAW qui ont été dévelopés, en optimisant parfois légèrement le contraste pour conserver le plus de nuances possibles dans les ombres et les hautes lumières ou en équilibrant la balance des blanc, mais les fichiers JPG
originaux associés aux RAW sont quasiment identiques, sans réglage de saturation ou de contraste excessif au moment de la prise de vue.
Nous attendons quelques minutes une éclaircie qui ne vient pas. Il faut se faire une raison : le soleil pointe le bout de son enz un peu plus loin, sur la rhyolite de Norðurbarmur et Barmur, mais là où nous sommes, nous n'aurons pas plus de lumière. Tant pis, nous pouvons quitter l'Islande heureux après avoir goûter aux paysages de Landmannalaugar, site incontournable. Pour ne rien gâcher, la solitude est totale. Nous ne croisons en tout et pour tout, au moment où nous retournons sur nos pas, qu'un seul groupe de quatre ou cinq randonneurs, visiblement équipés et chargés pour faire un bon bout de chemin vers Þórsmörk, à 40 km au sud-ouest à vol d'oiseau. Pas d'autres êtres humains pour gâcher les premiers plans des photos, pas de bruits... Rien que les montagnes, qui paraissent sur les photos plus petites qu'elles ne le sont en vrai. Il faut dire qu'avec ces pentes aux couleurs étranges, ont a du mal à se figurer l'échelle réelle.
En quittant Landmannalaugar, nous nous arrêtons près du cratère Hnausapollur ou Blahylur , dont le fond est rempli d'eau, et auquel on accède par un petit détour à 300m de la piste. Le lac mesure un peu plus de 800m de long. Il existe un autre cratère très semblable, nommé Ljótipollur, situé à 2 km au sud-est. En face du Hnausapollur, de l'autre côté de la route, se dresse un genre de magnifique pseudo-cratère.
Plus loin, entre les lacs Hrauneyjalón et Krókslón, a été construite la centrale hydroélectrique de Sigöldustöð.
En suivant le chemin qui s'écarte de la piste vers la centrale, nous découvrons une petite cascade, du nom de Sigöldufoss. Rien de très extraordinnaire, mais cette chute, formée par les flots de la rivière Tungnaá, a belle allure sous le soleil qui se montre enfin.
Après le lac Hrauneyjalón, nous retrouvons la piste 26, puis empruntons la route 32 qui traverse puis suit le cours du fleuve Þjórsá vers l'ouest. Nous traversons une région au relief assez peu marqué, avec pas mal de petites forêts disersées au flanc des collines. Nous quittons ensuite le fleuve Þjórsá pour bifurquer sur la route 30 en direction du nord. Là encore, de petits bosquets d'arbres jallonnent les environs et bordent par endroit la route sur une bonne longueur. Ce n'est pas beaucoup, mais cela change des paysages déserts où rien ne pousse d'autre que de la mousse. Nous arrivons au petit village de , et de là suivons le cours du fleuve Hvítá, qui prend son origine dans le glacier Langjökull au nord. Il ne faut pas confondre ce fleuve avec la rivière qui porte le même nom à l'ouest de l'île, prenant son origine dans le glacier du volcan Ok, et qui donne naissance aux cascades de Barnafoss et Hraunfossar. Le terme Hvítá signifie "rivière blanche", et désigne ainsi plusieurs cours d'eau formés à partir des glaciers.
Enfin, nous parvenons au site de Geysir en fin de journée. A peine garé sur le parking, sous un bel arc-en-ciel, nous courons afin de pouvoir profiter des dernières lueurs du jour avant qu'il ne fasse trop sombre. Le terme Geysir signifie en islandais "celui qui jaillit", du verbe gjósa ("jaillir"), et est à l'origine du mot geyser. Celui que l'on appelle le "Grand Geyser" s'est activé pour la première fois en 1294. Il est de nos jours moins actif, mais depuis un tremblement de terre qui s'est produit en l'an 2000, il lui arrive se se réveiller et de jaillir jusqu'à 60m de haut. A l'occasion de certaines grandes occasions ou commémorations, la colonne d'eau est activée sur commande, en déversant du savon dans la bouche du geyser. Le site comprend un autre geysir, plus petit, nommé Strokkur. Certes, il est moins impressionant avec ses 20m de haut, mais il est particulièrement actif et jaillit spontannément toutes les cinq à dix minutes.
Le phénomène s'explique par le réchauffement en profondeur des eaux par le magma volcanique. La source n'est pas en contact avec du magma, mais avec de la roche, elle-même chauffée par le magma. Au delà d'une certaine pression, une colonne d'eau à haute température mélée à de la vapeur d'eau est expulsée dans les air par la remontée d'une bulle de vapeur le long du conduit étrait du geyser. Le mécanisme peut être perturbé par les divers déchets que l'homme a ou déverser dans l'orifice, notamment en vue de forcer le jaillissement.
Le site de Geysir, en tant qu'aire géothermique,
comporte, en plus des geysers, des sources chaudes et des mares de boues.
L'attente de la montée de la bulle de Strokkur et de son explosion peut être assez crispante. Appareil photo et camescope à la main, prêts à déclencher, les minutes d'attente passent lentement et des crampes peuvent se faire sentir. Si l'on a pas regardé auparavant trop de photos sur internet et dans les livres, on ne sait pas trop à quoi s'attendre en terme de hauteur du jet. Le moment le plus impressionant est certainement la formation et l'apparition à la surface de la bulle bleutée. L'attention se relâche à force de patienter, et losque cette boule se forme soudainement, la surprise est totale. Strokkur nous gratifie ainsi de 3 ou 4 beaux jaillissements. Avec un peu de patience, il est possible de figer les différentes étape de la propulsion du geyser. Si l'on déclenche au mauvais mauvais, il faut à nouveau attendre que le phénomène daigne se manifester, en espérant que la prochaine fois sera la bonne! Nous n'avons malheureusement pas le temps de trop photographier Strokkur, puisqu'après quelques minutes d'attente et d'émerveillement autour du geyser sur fond de soleil couchant, il fait rapidement trop sombre.
Nous quittons Geysir tout aussi rapidement que nous y sommes arrivés, pressés de découvrir la fameuse chute de Gullfoss, la dernière grande cascade de notre voyage, mais pas la moindre. La "chute d'Or" se situe à 9,5 km de route de Geysir, que nous parcourons le plus rapidement possible. Mais la lumière décline de minute en minute, et lorque nous parvenons au point de vue sur la chute après 300m de marche à partir du parking du Gullfoss Kaffi, il est déjà trop tard. La cascade, haute de 32m, s'étale sur 2 niveau, ce qui constitue sa particularité. La puissante double chute de jette dans les étroites gorges de Gulfoss. Il fait tellement sombre que nous ne distinguons même pas les orgues basaltiques du ravin.
Le site aurait pu ne plus exister tel qu'il se présente à nos yeux, si les projets d'installations hydroélectriques du début du siècle dernier avaient été menés à leur terme. C'est l'opposition de la fille de la ferme de Brattholt, 3,5 km plus bas, Sigríður Tómasdóttir, qui aurait contraint les industriels à abandonner leurs projets, lorsqu'elle a menacé de se jetter du haut de la cascade. C'est en tout cas ce qu'on raconte. La vérité a t-elle été un peu modifiée pour la beauté de l'histoire ?
Nous gagnons l'Hótel Gullfoss, près de la ferme de Brattholt, la tête encore trop pleine de la beauté de Landmannalaugar pour pouvoir être déçus de na pas avoir pu admirer pleinement la chute de Gullfoss. L'hôtel est plutôt grand, mais un peu trop moderne à mon goût, sans charme, et les os de moutons qui servent de porte clés sont un peu macabres (s'agit-il au moins d'os de moutons ? Mes cours d'osthéologie vétérinaire comparée sont trop loin pour affirmer qu'il ne s'agit bien d'un petit ovin et pas d'un enfant :). L'accueil y est toutefois sympathique, et nous nous laissons tenter par un dîner chaud servi par le restaurant. Sûrement des pâtes accompagnée l'agneau ou de saumon, je ne m'en souviens plus!
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