Islande 2008 Bannière Islande 2008 Bannière 2
Islande 2008 Accueil Islande 2008 Préparatifs Islande 2008 Récit Islande 2008 Photos Islande 2008 Liens
Islande 2008 Bannière 4
Islande 2008 Bannière 3
:: Jour 08

- Télécharger l'étape au format .gpx (GPS)
- Télécharger l'étape au format .plt (OziExplorer)

Ce matin, c'est très impatients que nous nous levons, avides de découvrir de nouveaux paysages, car la boucle prévue pour cette huitième journée de voyage est prometteuse. Boucle car nous dormons deux nuits de suite dans le même agréable gîte.
Par chance, c'est mercredi, jour de la semaine où la cuisine du Gistiheimilið Staðarhóli propose des menus spéciaux. Ainsi, au cours du petit déjeuner, la carte du jour nous est présentée. Ce qui retient immédiatement notre attention, c'est la mention du lava lamb, la spécialité locale du jour. Malheureusement, lorsque nous choisissons deux lava lamb pour le diner, la jeune fille (allemande ?) de l'accueil nous prévient qu'il s'agit d'un plat spécial, que seule la cuisinière sait préparer, mais que cette dernière doit être opérée du genou le lendemain... il est donc très probable qu'elle ne puisse pas assurer la préparation de ce plat. A la place, figurent sur la carte d'autres plats plus classiques, qui sont quant à eux toujours disponibles, que la cuisinière soit là ou pas. C'est bien dommage, car à la mention de cette spécialité qu'une seule personne sait préparer ici, on imagine une recette bien locale et un peu secrète, peut être transmise de génération en génération! Tant pis... Nous formulons ainsi un second choix, un peu plus quelconque, et lorsque nous prenons la route quelques minutes plus tard, j'avoue être un peu déçu : la perspective d'une spécialité locale après une longue journée de route et de découvertes me faisait particulièrement envie.

La route 85 nous conduit au nord, à Húsavík, en bordure de la baie de Skjálfandi. Le terme Húsavík signifie la "baie des maisons", et l'histoire fait de ce lieu le premier endroit occupé par des scandinaves, en l'an 850. de nos jours, ce port de 2600 habitants est réputés pour l'observation des mammifères marins. C'est de là que partent des expéditions maritimes permettant d'admirer les dauphins, baleines, orques et autres... Nous avions itinitialement prévu une sortie en mer, mais nous abandonnons ce projet pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la journée risque d'être longue, avec la visite de sites majeurs tels que les chutes du fleuve Jökulsá Á Fjöllum. L'heure du diner est fixée à 19h30, ce qui nous oblige à optimiser au maximumm la visite pour être à l'heure au repas du soir. De plus, la rencontre inattendues des deux cétacés dans les eaux d'Akureyri nous a déjà permis d'avoir un petit aperçu de la faune marine, et d'une manière plus sympathique qu'en payant pour s'embarquer pour plusieurs heures sur un navire. La vie est une question de priorité, et aujourd'hui, nous privilégiions les paysages et les cascades plutôt que les animaux.

Nous passons donc rapidement par Húsavík et sa baie, dont on a une jolie vue depuis la colline située au nord de la ville, vers Laugardalur/Heilsubað, et continuons notre route faisant le tour de la péninsule de Tjörnes. La route s'élève rapidement au dessus de hautes falaises, et nous faisons un petit écart vers le bord de mer à Ytri-Tunga, en quittant la route peu après la ferme de Tunguvellir. Une piste nommée Tjörneshöfn conduit au pieds des falaises, à un endroit où règne une ambiance morne et presque lugubre par ce temps couvert. Nous y découvrons une vieille construction solitaire et son ponton, ainsi qu'une table sommaire portant tout un tas de fossiles, qui entrent dans la constitution des falaises de la péninsule. En face se trouve la petite île de Lundey, qui héberge des macareux, du moins pendant la saison où ces drôles de volatiles sont visibles en Islande. Des flots émerge également un relief rocheux en forme de dent acérée, à la surface duquel on devine les silouhettes d'une colonie d'oiseaux.

Plus loin à l'est nous parvenons aux limites du Parc National de Jökulsárgljúfur, le "canyon de la rivière glacé", qui s'étend d'Ásbyrgi jusqu'aux chutes de Hafragilsfoss et Dettifos, en suivant le lit du fleuve glaciaire Jökulsá Á Fjöllum. Le canyon d'Ásbyrgi se caractérise par sa forme particulière en fer à cheval (empreinte laissée par la monture mythologique d'Odin) dont le fond héberge une végétation abondante, notamment une forêt de bouleaux. La route 861 traverse le bas canyon du nord au sud,, tandis que des sentiers de marche s'élèvent sur les falaises de basaltes.
A l'entrée du site se trouve un centre d'information qui présente le parc national, ses particularités géologiques et sa faune. il n'y a pratiquement personne, et nous y retrouvons les deux curieux personnages que nous avions croisés il y a deux jours au centre ville d'Akureyri. Leur tenue, toujours la même, semble convenir aussi bien au milieu urbain qu'à la marche sur les sentiers qui sillonent le ravin.
Après avoir parcouru en 4x4 le fond du fer à cheval jusqu'à son extrémité sud, nous nous mettons en quête d'un chemin permettant d'admirer le canyon depuis le haut des falaises. Après lecture de la carte GPS, nous nous engageons sur un chemin qui s'éloigne de la route, entre le lac Ástjörn et la staion essence N1. Mais contrairement à ce qu'indique la carte de www.ourfootprints.de, il semble que la piste s'arrête à hauteur de quelques cabanes et ne continue pas plus loin. Nous faisons alors demi tour, comme nous le conseille un ranger du parc qui passait par là, et retournons au parking du centre d'information. Pour accéder au sommet des falaises, le mieux est d'emprunter le chemin qui traverse le terrain de golf. Ce n'est que lorsqu'on arrive contre la paroi rocheuse verticale que l'on se rend compte que des cordes, des marches et une échelle permettent de grimper au sommet de la falaise, qui présente par endroit une structure caractéristique des colonnes de basalte. La vue d'ensemble sur le canyon en contrebas est magnifique, bien que la présence de nombreux nuage empèche à la végétation de révéler son véritable éclat. Encore une fois, le sentier chemine en haut des falaises, et aucune barrière, corde ou écriteau ne sécurise le site. On peut ainsi s'approcher du bord, à ses risques et périls, et dominer un paysage qui paraît tout petit. Il est bien sûr de randonner jusqu'au bout du "fer à cheval", au sud, mais une petite marche d'1km est déjà suffisante pour profiter d'une belle vue depuis les hauteurs. N'oublions pas que le temps nous est compté aujourd'ui.

Depuis la route 85, la piste réservée aux 4x4 F862, encore nommée Dettifossvegur, s'engage au coeur du canyon de Jökulsárgljúfur, en longeant le fleuve sur sa rive ouest. Les distances sont courtes, mais la piste est très accidentée de ce côté du canyon, si bien que l'on a tendance à sous-estimer le temps nécessaire pour se rendre jusqu'à la fameuse chute de Dettifoss, avec une vitesse moyenne de 20 km/h.
A Hljóðaklettar, à 14 km de piste de la route 85, une première merveille de la nature fait rapidement oublier la pénibilité et la lenteur du détour. A quelques centaines de mètres de marche du parking, au bord du lit du fleuve glaciaire, se dressent d'immenses formations de pierres, creusées par endroit à la manière de géodes, ett révélant ainsi le secret de leur structure consistant en des colonnes de roche rayonnant au gré des plissement de la lave. Avec l'action de l'érosion, il en résulte d'étranges sculptures. Même pour gens n'ayant aucune notion en géologie, l'observation de cette curiosité du monde minéral est fascinante. On sent véritablement l'histoire de la Terre qui affleure dans un tel lieu, alors j'imagine que pour un géologue, la visite doit être encore plus intéressante. Une première colonne, qui évoquerait la forme d'un troll, est visible sur la rive ouest du fleuve. Le sentier passe juste à ses pieds, si bien qu'il est aisé d'en admirer la structure à la fois géométrique et irrégulière. A 300m au nord, du même côté, se dresse une autre colonne qui aurait quant à elle la forme d'une église. Mais le plus impressionant, c'est la formation qui fait face au troll, sur l'autre rive : le relief de lave est comme coupé net. Il ne serait pas étonnant qu'une légende rapporte un coup d'épée légendaire porté à un troll figé en pierre! C'est vraiment la chose à laquelle on pense face à ce phénomène. On pourrait penser aussi à une coupée réalisée au sein d'une masse tissulaire à l'aide de la lame acérée d'un scalpel. Le massif montre ainsi la même structure plisée, avec ces colonnes de lave révélées par l'érosion et le creusement par les eaux du Jökulsá Á Fjöllum.

A 16,8 km de piste de là en direction de Dettifoss, soit 44 minutes de route avec une moyenne de 23 km/h seulement, un autre site nécessite un petit arrêt. Une courte marche d'un peu plus d'1 km conduit aux gorges de Katlar. On parvient à un petit îlot de verdure au milieu du fleuve, entouré de plusieures petites cascades, dont les chutes de Vígabjargsfoss. Encore une fois, les flancs du canyon présentent, en hauteur, des colonnes basaltiques formidables de régularité. L'endroit vaut le détour, pour la possibilité de marcher au plus près des flots du Jökulsá Á Fjöllum, et pour le calme qui y reigne : nous n'y croisons absolument personne. De toute façon, sur cette piste qui longe la rive ouest du fleuve, nous ne verrons en tout que 3 véhicules.
Une fois parvenu au bord du fleuve, il est possible de marcher sur quelques mètres en remontant le courant, afin d'observer la cascade qui se situe en amont. La prudence est requise : un écriteau signale que les bords du fleuve, dont le dessous est creusé par l'eau, peut s'effondrer à tout moment. L'accès est interdit, et c'est à ses risques et périls que l'on peut s'avancer dans cette direction. Ainsi, je ne prends que deux rapides clichés en direction de la cascade qui doit être Vígabjargsfoss d'après les cartes, avant de faire demi-tour. A 800m en amont se trouve la cascade Réttarfoss, mais il semble qu'il soit impossible d'y accéder depuis le lit du fleuve. Les seuls points d'observation doivent se situer sur un sentier qui chemine sur les hauteurs, depuis le parking pour Katlar.

Enfin, nous reprenons la piste pour nous diriger vers le point fort de cette visite : les chutes de Dettifoss. Entre Katlar et Dettifoss, le paysage, qui était déjà austère, change pour atteindre des sommets en matière d'hostilité et de dépaysement. La végétation, quasiment inexistante, se limite à quelques petite touffe d'une plante à la couleur jaune vive poussant au raz du sol. Sinon, tout revêt une couleur brune ou grise. Si on ajoute à cela le fait que l'endroit est désert, tout pousse à croire que l'on se trouve quelque part sur une autre planète, peut être la Lune. Ici, le règne minéral est roi, et, chose rare en Islande, même les moutons sont absents et ne s'aventurent pas dans ce désert.
L'impatience et l'excitation sont à leur comble lorsque nous parcourons, dans ce décor lunaire, les quelques 800m qui sépare le parking de la fameuse cascade, dont le grondement s'amplifie à mesure que l'on se rapproche du site. La découverte de Dettifossest véritablement magique. Ce sont les forces de la nature à l'état pur qui se déverse ici. On se sent soudain incroyablement petit et insignifiant. Ce sentiment ne serait pas entier sans la part de peur et le petit vertige que l'on peut ressentir en s'approchant près du bord, aucune barrière ne sécurisant les abords immédiats. En chiffre, Detiffos, la plus puissante cascade d'Europe, c'est 44m de haut, 100m de large et 500 m3 d'eau chaque seconde. Mais les chiffres ne rendent pas vraiment compe du spectacle réel.
Alors qu'il n'y a qu'un véhicule sur le parking du côté où nous nous trouvons, l'essentiels des visiteurs se concentre de l'autre côté, sur la rive est, en raison d'une piste plus facile d'accès. Il est très impressionant de voir ces petites fourmis humaines si proches des flots tumultueux. Vu de ce côté, les visiteurs qui s'approchent du bord semblent inconscients, mais nous verrons plus tard qu'une fois de l'autre côté, on s'approche effectivement très facilement du goufre grondant de la cascade, à la fois mystérieusement attiré, craintif, curieux et peu rassurés.
Plusieurs points de vue permettent d'observer la chute de Dettifoss sous différents angles interessants, plus ou moins en hauteur, la rive ouest plaçant les visiteurs plutôt en surplomb par rapport à la cascade. Mais quelque soit l'emplacement que l'on choisit, il est difficile de lutter contre les millliers de goutelettes d'eau qui virevoltent dans les airs, et contre le vent puissant et froid. Dès lors que l'on arrive à protéger l'objectif et à stabiliser suffisament l'appareil, la scéance photo est un régal. Les longs temps de pose permettent d'obtenir des clichés irréels et mystérieux, le lissage de l'eau apportant une extraordinnaire douceur qui ne cadre en rien avec la réalité, tandis que les vitesse d'obturation rapide permettent de mieux révéler l'incroyable puissance des flots en figeant les trombes d'eau.
Certes, le temps n'est pas magnifique, mais au moins il ne pleut pas, ce qui aurait rajouté une difficulté supplémentaire pour l'obtention des photos. Après 30 minutes de ce spectacle fascinant, nous retournons sur nos pas en direction du parking, admirant au passage les très belles chutes de Selfoss, situées à quelques centaines de mètres en amont. L'heure passe et nous n'avons malheureusement pas le temps de nous en approcher, mais un chemin permet d'y accéder depuis le parking de Dettifoss, en direction du sud.

Arrivés au parking, nous échangeons quelques mots avec les locataires de l'unique 4x4 garés près du notre, mais de taille plus imposante que le petit Suzuki Jimmy. Il s'agit de deux français que nous avons déjà croisé ce matin à l'heure du petit déjeuner, car ils logent au même gîte que nous. Par conséquent, eux aussi sont attendus à 1çh30 pour le diner. Nous reprenons la piste avant eux, mais ils ne tardent pas à nous doubler, roulant 3 fois plus vite que nous : d'une part, leur 4x4 est plus à l'aise, mais ils semblent également plus habitués que nous sur la piste choatique, étant donné qu'ils travaillent tous deux pour des agences touristiques apparetenant au même groupe que celle par laquelle nous sommes passés. Le prolongement de la piste Dettifossvegur en direction du sud pour rejoindre la route 1 n'est pas plus facile ou difficile que le tronçon que nous avons parcouru depuis d'Ásbyrgi, et c'est en 50 minutes que nous parcourons quant à nous les quelques 23 km de pistes qui nous séparent de la route circulaire, avec une moyenne de 27 km/h. Pour éviter les accidents, assez fréquents comme nous l'a indiqué le chauffeur le premier jour, il faut se garder de rouler plus vite si l'on est pas habitué au piste, et surtout si l'on dispose d'un véhicule modeste.

La piste F862 rejoint la route 1 à 12 km à l'est du site de Hverarönd. De là, nous reprenons une seconde fois la piste 863 vers le nord, en direction de Krafla, mais cette fois-ci pour visiter le cratère Helviti en profitant des dernières lueurs du jour. Nous sommes pressés, mais en Islande, on ne peut jamais être sûr du temps qu'il fera le lendemain, ou même dans 10 minutes. Par conséquent, mieux vaut faire un détour maintenant que le ciel est assez dégagé plutôt que de remettre cette visite à demain matin.
Lorsque nous parvenons au parking du cratère, nous retrouvons nos deux compatriotes, qui ont quant à eux déjà fini la visite et partent maintenant faire un tour au Leirhnjúkur. C'est pour dire comme ils ont roulés vite! Un gros 4x4 fait toute la différence, mais un petit Jimmy vaut déjà bien mieux qu'une simple voiture, et nous l'aimons bien ce petit 4x4.
Le cratère Helviti, large de près de 300m, abrite de nos jorus un petit lac aux eaux d'un bleu turquoise pur. Notre visite en fin de journée ne permet pas d'apprécier les teintes du lac au maximum de leur vivacité, mais le spectacle est néanmoins grandiose. Le sommet du cratère offre un magnifique panorama sur les terres rouges, le volcan Krafla qui domine le Helvitià 1 km à l'est, les champs de lave qui entoure le Leirhnjúkur vers l'ouest, et toutes les installations crachant leur vapeur blanche en contrebas, avec pour toile de fond un ciel nuageux que l'on croirait sorti d'une aquarelle. Un quart d'heure et quelques photos plus tard, nous repartons vers Reykjahlíð et sa petite église, satisfait de ce petit détour au Helviti.

En route vers le gite, nous aperçevons, en plein milieu de la piste 87, un grand faucon gerfaut d'Islande (Falco rusticolus subsp. islandicus). C'est à peine si l'oiseau daigne se pousser au passage de la voiture pour aller se placer quelques mètres plus loin. Je sors du 4x4, l'appareil photo en main pour le retrouver en bordure de la route, mais le temps de faire quelques réglages, du fait de la faible luminosité, le faucon s'envole encore un peu plus loin, en direction du lac Kringluvatn. Dommage. Le faucon gerfaut est l'un des oiseau les plus célèbres d'Islande, où il vit dans les régions montagneuses. Il paraît qu'on peut notamment l'observer aux abords du lac Sandvatn, situé à 2 km au nord-ouest du lac Mývatn.
Au passage, j'en profite pour photographier l'un des panneaux routier islandais bleus. Etant donné qu'il n'y a pas beaucoup de routes sitôt sorti de Reykjavík, ces panneaux font office de véritables carte routière. Dans le cas présent, en comparant le panneau à un carte, on se rend compte qu'il couvre une zone d'environ 70-80 km², en indiquant toutes les fermes du coin. Mais avec tous ces noms islandais et la schématisation, il en résulte parfois une certaine confusion qui rend ces panneaux difficile à lire.

Nous arrivons finalement au gîte Gistiheimilið Staðarhóli à 19h28 très précisément, soit juste 2 minutes avant l'heure du dîner! Et par chance, la cuisinière a pu assurer son service et préparer le fameux plat spécial! Les quelques convives du gîte ont tous opté pour le menu spécial, sauf deux personnes qui ont l'air de regretter amèrement leur choix au moment où nous passons à table, et ça se comprend. La cuisinière, qui est également l'hôte des lieux, parle très bien français, et donne quelques explications au fur et à mesure du repas. Les assiettes ne sont pas servis individuellement, mais le diner est présenté sous forme de buffet, ce qui laisse la possibilité de se resservir (miam!), un peu comme à la maison, et donne au repas une ambiance bien plus conviviale, chacun venant se faire servir à tour de rôle par la cuisinière.
En entrée, sont servis du hareng, du saumon mariné à l'aneth et de la truite fumée, sans oublier le fameux pain noir au goût sucré, portant le nom de hverabraud. Notre hôte nous en dit un peu plus quant à sa préparation : la pâte est en fait placée dans des brique de lait vides, et cuite pendant 22 à 24h sous le sol chaud de la région. Un véritable délice!
Enfin, le plat de résistance figure parmis ce que nous aurons mangé de meilleur au cours de tout le séjour : des pommes de terre caramélisées, du riz, du choux rouge, de la compote de rhubarbe et le fameux lava lamb, le tout accompagné d'une très bonne sauce au poivre. Il s'agit d'agneau donc, mais la cuisinière a oublié de nous expliquer ce que signifiait le nom du plat. Une rapide recherche sur Google ne m'a pas permi d'en savoir plus pour le mot "lava", et je suis retombé, entre autre, sur ma propre page de blog élaboré au jour le jour :)


Highslide JS
Cascades dévalant les pentes de Þorgeirsfellshyrna, en face du gîte

Highslide JS
Le gîte Langaholt

Highslide JS
Le petit Jimmy garé à Ytri-Tunga

Highslide JS
La plage d'Ytri-Tunga


 


JOUR SUIVANT

Islande 2008 oiseau
Jours de voyage
01 02 03 04 05 06 07
08 09 10 11 12 13 14
Météo du jour
Télécharger l'itinéraire pour :

- Garmin MapSource (.gdb)
- Google Earth (.kmz)
Highslide JS
Carte de l'itinéraire - (c) Ultrasyd

Hébergement du jour:
Gistiheimilið Staðarhóli
Staðarhóll
641 Húsavík, NORÐURLAND / NORTH
+3544643707