![]() |
![]() |
|||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|||||||||||||||||
![]() |
||||||||||||||||||||||
En 2 semaines, plusieurs types d'itinéraires sont possibles : - Découvrir, en voiture et à pieds, une partie de l'île uniquement, par exemple la partie sud seulement, mais en explorant tous ses coins et recoins - Favoriser la marche en randonnant dans une région localisée uniquement, par exemple de Landmannalaugar à Skógar... - Faire le tour de l'île, pour avoir un aperçu plus global de l'Islande. C'est cette dernière option que nous avons choisie. D'après ce qu'on peut lire dans les différents guides de voyage ou sur des sites internet, il est impossible de ne pas retourner en Islande après avoir fait l'expérience d'un premier voyage au sein de ces terres si particulières. Faire un premier tour de découverte de l'île, puis parcourir plus en détails une ou plusieurs régions à l'occasion d'un prochain voyage semble donc intéressant. L'inconvénient d'un tel tour de l'île, en 2 semaines, c'est la limite de temps, qui empêche de rester plusieurs jours à un endroit donné. Certaines zones, particulièrement attrayantes et riches en sentiers de randonnée, nécessitent plus d'un jour pour en apprécier pleinement les paysages. Néanmoins, en se levant tôt et en remplissant bien les journées, on peut avoir un bon aperçu de la variété de l'Islande en 2 semaines. A titre d'exemple, le Guide de l'Ile aux Volcans propose, en 2 semaines, d'explorer la partie sud de l'île : Reykjavík et péninsule de Reykjanes, Hveragerði, Selfoss, Þingvellir, Gullfoss et Geysir, Landmannalaugar, Vik, Skaftafell, Jökulsárlón, puis retour à Reykjavik. L'inconvénient, c'est qu'on passe forcément 2 fois par les mêmes endroits. D'un autre côté, ça peut aussi être un avantage, si le premier passage s'est fait par mauvais temps : avec un peu de chance, sur le chemin du retour, le temps peut être plus clément et permettre de mieux profiter des lieux et des balades. Le même guide propose, en 3 semaines, de faire un tour de l'île par la route principale, en étant relativement rapide. C'est ce que nous avons pu faire en 2 semaines, avec en plus une incursion à Landmannalaugar, et une tentative vouée à l'échec vers Laki. L'inconvénient, c'est qu'en cas de mauvais temps, il est impossible d'attendre trop longtemps que les conditions météo s'améliorent! En cas de forte pluie, c'est raté, et il n'y a plus qu'à partir en suivant l'itinéraire planifié. Le mois de septembre est particulièrement intéressant, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le temps est encore agréable, avec des températures oscillant entre 6 et 12°C, idéales pour marcher sans souffrir de la chaleur, à condition qu'il n'y ait pas de pluie ni trop de vent. De plus, la nature se pare de ses couleurs rouges et oranges vives. L'Islande est vraiment surprenante de par ses couleurs, et l'automne ajoute en plus des teintes magiques aux paysages. Enfin, il y a à cette période de l'année très peu de monde : les routes, tout comme les gîtes et hôtels, sont presques désertes. Dans certains sites majeurs et très accessibles, comme Þingvellir et Geysir, on peut rencontrer quelques grands bus plein de touristes. Mais dès qu'on emprunte des pistes pour se rendre dans des lieux plus reculés, en particulier tôt ou en fin de journée, il n'y a personne. Le spectacle de la nature islandaise est par conséquent plus fort et prend tout son sens, quand on se sent tout petit et seul. C'est, à mon avis, le genre de paysage qu'on apprécie plus justement loin de la foule. Ce sentiment d'être loin de tout est en plus renforcé par le fait que les infrastructures touristiques sont le plus souvent limitées au plus simple, et n'entachent pas la nature : pistes chaotiques, pas de grands parkings, pas de barrières de sécurité à outrance (au point que ce soit même dangereux parfois). Une fois le moment du voyage et qu'un itinéraire grossier ont été définis, il ne reste plus qu'à consulter les guides afin de peaufiner le circuit et de noter les sites à visiter. 3 guides se démarquent du lot, chacun très différents, et pour cette raison complémentaires : - Islande, guide Gallimard de la Bibliothèque du Voyageur : ce guide présente à la fois la société islandaise, son histoire, et le pays lui-même, avec une petite section sur la faune. Très agréable à consulter, on accède rapidement à l'information recherchée : papier de qualité, texte très richement illustré de belles photographies en couleur. On trouve, pour chaque région, une description des sites intéressants avec des numéros pour mieux les repérer sur les quelques cartes du guide. Si ça intéresse quelqu'un, je l'ai en double :) - Le Guide du Routard : incontournable. Ici, pas de photos, mais des tonnes de bons plans et de petits conseils, la liste des attractions, des hébergements et points de restaurations avec les prix et numéros de téléphone... le tout écrit dans un style sympa avec une petite pointe d'humour.
- Carte GPS Garmin : il s'agit d'une carte commerciale officielle Garmin, pour GPS. Par rapport aux cartes topo française, elle est plutôt bien faite. Il s'agit à la fois d'une carte topo avec les lignes de niveaux (tous les 20m), qui intègre en plus des données DEM précise. Sous mapsource et sur GPS, la carte affiche ainsi des reliefs ombrés du plus bel effet. Avec des appareils de la série des Colorado et des Oregon, il est ainsi possible de visualiser la carte en vraie 3D. Pour la partie routière, cette carte est routable, et comprend tous les POI islandais : restaurants, hébergements, garages automobiles, stations essences, sites touristiques et attractions, ect. Il suffit de sélectionner un POI et de se laisser guider par le GPS. La seule chose qu'on puisse reprocher à cette carte, c'est qu'elle n'indique pas toutes les pistes : les plus petites n'y figurent pas. Ci-dessous, quelques captures d'écran dur endu de la carte, sur PC et sur GPS. - Carte Island-Topo : carte gratuite pour MapSource et GPS Garmin, régulièrement mise à jour, sur le site ourfootprints.de. Son défaut est de ne pas être routable. Sinon, elle est très complète : elle indique bon nombre de pistes 4x4 qui ne figurent pas sur la carte commerciale. Elle comprend elle aussi une base de données de POI divers, dont des points de vue intéressants pour y prendre des photos, les phares, les cascades... et surtout les gués! C'est vraiment un plus pour s'aventurer vers l'intérieur des terres. Elle complète donc bien la carte commerciale. La carte gratuite en rando et sur piste, et la carte commerciale sur route et en ville!
|
![]() ![]() |