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:: Jour 03

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Du fait de l'arrivée de nuit la veille, c'est au petit matin, vers 7h30, que nous découvrons le paysage qui entoure l'hôtel Hraunsnef. Les impressions du soir sont confirmées: il n'y a pas grand chose autour. Le gîte est composé de 2 bâtiments principaux séparés par une terrasse en bois, et de quelques petites cabanes. Il comprend également une petite aire de camping où planter la tente. Des deux côtés, la route 1 est entourée de massifs montagneux au sommet plat. Par chance, le ciel est plutôt bien dégagé et laisse apparaître de belles couleurs bleues. Mais le temps change vite en Islande : il ne faut pas trop traîner au petit déjeuner, encore une fois très complet, et se dépêcher de partir découvrir de nouveaux lieux.

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Les petites cabanes de Hraunsnef

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Vue vers le nord-est depuis Hraunsnef. AU fond, la pointe du mont Baula (900m)

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L'hôtel Hraunsnef

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Il fait beau!

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Le "Hot Pot", source chaude

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43°C!

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Petit déjeuner

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Le jambon laisse bien souvent à désirer en Islande


En repartant sur nos pas vers le sud-est, sur la route 1, nous traversons à nouveau le champ de lave, et découvrons qu'une université se dresse là, un peu loin de tout. Ils 'agit de l'université de Bifröst, installée non loin du lac Hreðavatn. Un peu plus loin, vers Varmaland, de l'autre côté de la rivière Norðurá, des roches semblant constituer une faille que longe la route.

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Le champ de lave...

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... couvert de mousse

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La route 1

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Les éclaircies passagères donnent de très belles couleurs, contrastant avec le ciel chargé de nuages

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Petite hameau de Jötnagarðsás le long de la route 1

     

La route 50, puis la route 518, conduisent à la forêt de Húsafell, décrite comme l'une des plus grand d'Islande, vers l'est. En chemin, à Reykholt, on peut observer des fumeroles monter du sol : de la vapeur et une bonne odeur de soufre s'échappent de petits tas de pierres, sous lesquels de l'eau chaude barbotte.
Peu avant Húsafell, de belles cascades se jettent dans la Hvítá, rivière d'un bleu turquoise magnifique. Quelques pas à partir du parking permettent d'admirer tout d'abord les petites cascades de Hraunfossar, formées à partir des torrents qui dévalent du plateau rocheux. La couleur noire des roches fait d'autant plus ressortir les minces filets d'eau.

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La route 50, enjambant la rivière Norðurá

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Cascades de Hraunfossar

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Hraunfossar

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Hraunfossar toujours

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Cascade magnifique, Hraunfossar

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Les eaux bleues de la Hvítá

   

200m en amont, la cascade Barnafoss, chute d'eau plus puissante, s'engage dans une espèce de gouffre puis en ressort en passant sous une arche de basalte. On peut l'admirer d'une plateforme, placée sous le niveau de la cascade, ou bien depuis les sentiers qui cheminent au dessus de la chute. Le lieu étant connu, il y a quelques voitures garées au parking, et de petits groupes de visiteurs déambulent sur les chemins. Mais on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de monde, et à aucun moment n'est-on gêné pour prendre des photos.

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Barnafoss

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Barnafoss

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Barnafoss

6 km à l'est de Barnafoss, se trouve la forêt de Húsafell. De nombreuses habitations, probablement secondaires, sont disséminées au milieu de petits arbustes. Autour de ces cabanes et chalet, nulle véritable grande forêt, au sens où on l'entend en France, n'est visible, et on comprend assez vite que le terme de revêt une signification différente en Islande, où l'étendue de la végétation est très limitée. Húsafell est encadré par des massifs montagneux, dont celui dominé par les monts Tunga, Hátunga et Sandur au nord. Sur les pentes, la verdure se raréfie rapidement et laisse apparaître des reliefs dont la couleur varie du gris au orange, en passant par des teintes bleutées et violacées.
Au nord ouest de Húsafell se trouve la grotte de lave nommée Surtshellir, accessible par la piste F578. Nous laissons tomber notre projet initial d'aller jusqu'à Surtshellir par manque de temps, et faisons demi-tour une fois arrivés à la ferme de Kalmanstunga. Cette dernière se dresse, isolée et légèrement en hauteur, au dessus d'un sombre champ de lave. De là, on aperçoit les contreforts du glacier Langjökull, 14 km au sud-est.

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Húsafell

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Des montagnes aux couleurs étranges

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Le glacier Langjökull, au fond

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La ferme de Kalmanstunga, sur la route vers Surtshellir

Nous rebroussons donc chemin et empruntons la route 50 vers Borgarnes. En route, nous nous arrêtons au camping Fossatún, au bord de la rivière Grímsá, qui rejoint la Hvítá avant de se jeter dans le Borgarfjörður, le fjord qui entoure Borgarnes. A cette période de l'année, le camping est fermé et désert, si ce n'est qu'un chien semble y monter la garde. Mais on peut y admirer la cascade Tröllafoss, qui fait que le camping est particulièrement bien placé, et doit être agréable en été.
Le ciel est bien couvert, et quelques percées du soleil mettent en valeurs de bien belles couleurs. Les montagnes, posées là, comme de gros blocs, ont l'air souvent plus proches et plus petites qu'elles ne le sont en réalité. Il suffit de voir la taille des maisons, toutes petites à leurs pieds, pour s'en rendre compte. Est-ce l'effet d'une bonne visibilité et d'un air plus pur ? Ou alors leur relief et leur couleur pastelles qui les rendent semblables à de petites collines ?

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Le camping Fossatún

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Les flots de la Grímsá

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Borgarnes

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La ferme de Kalmanstunga, sur la route vers Surtshellir

En suivant la route 54, à 40 km au nord-ouest de Borgarnes, que nous visitons pour la 2nde fois mais de jour, se trouve le cratère Eldborg. Celui-ci, finalement assez petit du haut de ses 110 m d'altitude, n'est visible qu'assez tardivement depuis la route. Le point de départ de la randonnée vers le cratère se trouve à la ferme de Snorrastaðir. Avec le temps maussade, la motivation n'est pas au rendez-vous. Mais il faut toujours se souvenir que le temps change vite en Islande, et qu'il vaut mieux une alternance entre nuages et éclaircies qu'un ciel tout bleu! Le temps de manger un peu de smjörostur au poivre, et le soleil refait une belle apparition, donnant lieu à de sublimes arcs-en-ciel.
Il faut compter une heure de marche, quelques minutes de pause photo comprises. Le sentier, très facile, suit tout d'abord une rivière depuis le parking de la ferme, puis chemine au milieu du champ de lave nommé Eldborgarhraun. Encore une fois, il n'y a personne, juste quelques moutons, inévitables en Islande.

En montant vers le cratère, alors que celui-ci se rapproche petit à petit, je pense à nos 3 chats restés à la maison. Et si nous les avions emmené ? Je me demande alors s'il arrive souvent que des gens voyagent avec leur chat de par le monde. Un chien, c'est possible, mais un chat ? Et dans le cas particulier de l'Islande ? Imaginons que j'ai avec moi mon petit Bibou. Me suivrait-il, là, sur ce sentier ? Serait-il capable d'admirer le paysage magnifique ? Ou aurait-il froid, serait-il plutôt apeuré ? Comment aurait-il réagit en voyant ces moutons paître ? Je me dis que ce n'est pas un endroit où traîner un chat, et que de toute façon, d'eux mêmes les chats ne s'aventurent pas dans de telles contrées. Ces petits animaux préfèrent naturellement les petits coins chauds, grimper aux arbres et chasser. D'ailleurs, y a t-il seulement de quoi chasser au milieu de ce champ de lave... Je fais part de mes pensées à Eva, et nous concluons que si nous avions emmené Bibou, ça aurait bien été le premier chat à mettre ses petites empreintes sur ce sentier. Et pourquoi pas, le premier chat à gravir le cratère d'un volcan ? Je note que tout cela mériterait quelques recherches sur Google pour en savoir plus à ce sujet : les chats et les volcans.
J'en arrête alors là de ce cheminement absurde, car nous sommes parvenus aux pieds du cratère. Il ne reste qu'une dernière pente à gravir. Avant de parvenir au sommet, le sentier longe tout d'abord un autre cratère, plus petit, dont le fond est tapissé de verdure.

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Le cratère Eldborg, vu depuis la route 54

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Ferme sur la route de Snorrastaðir

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Des moutons pour seule compagnie

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Eldborg et son champ de lave, Eldborgarhraun

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Presque au sommet

     

Du sommet du cratère, à 108m d'altitude d'après le GPS, la vue est magnifique, d'autant plus que le ciel est plutôt bien dégagé. La lave prend des teintes noires, rouges ou presque violettes, tandis qu'une touche d'un vert grisâtre est apportée par la mousse qui tapisse le fond du cratère. Dans ce paysage presque totalement minéral, on se prend à jouer les géologues du dimanche, en observant les plissements de la lave et en manipulant les morceaux de roches, tout en sortant des noms comme mica, feldspaths ou roches métamorphiques, vieux souvenirs du collège et du lycée qui n'ont aucun rapport avec la situation présente mais font très bien dans la discussion.

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Vue vers l'est, en direction des monts Tröllakirkja et Fagraskógarfjal, de l'autre côté de la route 54

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Géologue du dimanche

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Panorama sur le champ de lave

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Le fond du cratère

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C'est l'heure de redescendre...

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Trace des coulées de lave

   

Nous entamons la descente de la pente du cratère lorsque quelque chose d'incroyable se produit, enfin du moins dans ce contexte. A quelques dizaines de mètres du sommet comme le montre la photo, je reste interdit, pendant une bonne dizaine de secondes, lorsque je vois sortir des premiers buissons qui font face au cratère... un chat! La présence d'un petit félin est assez étonnante en ces lieux, mais c'est surtout le fait qu'il apparaisse justement après mon histoire sur les chats et les volcans qui est extraordinaire! Et encore, si nous l'avions vu venir de loin, mais non : il apparaît d'un coup, comme téléporté. Je pense à une caméra cachée, une blague, quelque chose de planifié, mais non, c'est juste ce chat qui s'avance vers le cratère en miaulant. Il se précipite vers nous, cherche les caresses, et met rapidement son petit moteur en marche : son ronronnement atteint son maximum alors qu'il se met sur le dos pour mettre en évidence son ventre.
Ce chat, que nous appellerons bien sûr Felix pour la suite du récit, est donc très câlin, bien nourri et extrêmement propre. Il appartient forcément à quelqu'un. Mais à qui ? Un petit tour d'horizon et un coup d'oeil sur le GPS montrent qu'il n'y a pas grand chose à proximité. Les habitations les plus proches se trouvent à 3 km à l'est, de l'autre côté de la route 54, et au sud en suivant le sentier, à la ferme de Snorrastaðir d'où nous sommes partis. C'est plus probablement de cette dernière que vient le Felix, en suivant tout bêtement le chemin de la randonnée.
Je réalise que mon histoire du premier chat montant à l'ascension d'un volcan ne tient plus la route, malheureusement. Bibou ne pourra pas entrer dans l'histoire, ce chat vient de le faire avant lui. Tant pis! Felix est bien gentil, mais nous avons encore du chemin à faire, et il est l'heure de se dire au revoir. Mais quand nous nous remettons en route, le chat nous suit en miaulant. Il semble bien qu'il apprécie notre compagnie autant que nous apprécions la sienne. Nous repartons donc vers le parking de la ferme, en petite file indienne, Felix fermant la marche. Mais nous faisons de grands pas, et pour nous suivre, il est obligé de trottiner à bon rythme. Il a l'air bien déterminé à ne pas rester seul, mais cette course sur le champ de lave le fatigue, si bien qu'il tire la langue au bout de quelques centaines de mètres. Lui, il n'a pas de coussinets en Vibram haute résistance pour marcher sur la lave, comme le préconisent les guides touristiques! Pour ne rien arranger, il commence à pleuvoir légèrement. Il ne reste qu'une solution : le porter, à l'abris de ma veste! Et cela semble lui convenir à merveille. Il se met en boule au creux de mes bras et ronronne. C'est ainsi que nous parcourons les derniers 2,98 km qui nous séparent de la ferme. En chemin, nous croisons 2 marcheurs, qui regardent notre petite troupe d'un air tout étonné. "No no, it's not what you think, it's not our cat". Inutile d'essayer de se lancer dans un récit détaillé des circonstances de la rencontre, ni de mentionner l'incroyable coïncidence de notre discussion sur Bibou et le cratère, si nous l'avions emmené avec nous : en anglais, tout serait embrouillé.
Lorsque nous parvenons au parking de la ferme, Felix est toujours aussi câlin, et à peine mouillé. Plutôt que de le laisser là, je continue avec lui jusqu'à l'accueil de la ferme et raconte cette petite rencontre à la maîtresse des lieux. Et il s'agit bien de son chat! Mais ce n'est pas la première fois qu'il est ainsi ramené à son domicile. Il paraît qu'il s'en va souvent gambader près des pentes du cratère.
Nous ne lui avons sûrement pas rendu service, à ce Felix (la propriétaire m'a donné son vrai nom, mais j'ai oublié de le noter) : il se pourrait bien que son objectif soit d'arriver tout en haut, et qu'à chaque fois un touriste le ramène à la maison. Cette fois ci, il était tout près du but!

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Le Felix vu de devant. Derrière, à quelques dizaines de mètres : le cratère Eldborg

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Le Felix vu de dessous

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Le Felix et son taxi personnel

Cette petite histoire de chat, petit mammifère décidemment toujours surprenant, ainsi bien égayée notre découverte du cratère Eldborg. Pour finir, alors que le ciel s'est bien couvert de sorte que nous sommes satisfaits d'être montés au sommet au bon moment, quelques rayons de soleil traverse l'épaisseur des nuages. Le paysage des alentours de Snorrastaðir, avec ce contraste et la présence d'arcs-en-ciel un peu partout, est magnifique.

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Une dernière photo du cratère Eldborg avant de partir

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Chevaux Islandais à Snorrastaðir

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La campagne islandaise

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Arc-en-ciel sur la montagne Fagraskógarfjal

En reprenant la route 54 en direction du nord, les champs et la verdure laissent leur place, sans transition, à un champ de lave, duquel émergent des formations semblables à des cratères, aux couleurs rougeâtres marquées. A l'endroit où la route oblique en direction de l'ouest, un chemin part vers la droite, en direction du petit hameau d'Ytri-Rauðamelur. On longe alors un le mur d'orgues basaltiques de Gerðuberg, remarquable de régularité.

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Des couleurs incroyables. Syðri-Rauðamelskúlur si je ne me trompe pas

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Les golfs sont nombreux en Islande. Dans des endroits perdus, il y a bien souvent un terrain qui accompagne un gîte

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Les colonnes de basaltes de Gerðuberg, et la petite église Ytri-Rauðamelskirkja

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Zoom sur les orgues basaltiques

A partir de là, la route 54 fait le tour de la péninsule de Snæfellsnes. Quelques fermes isolées sont plantées ici et là, entre le littoral et les montagnes. Parfois, une église s'ajoute aux quelques habitations. La température est de 7°C, et le soleil refait de belles apparitions alors que nous touchons au terme de cette troisième journée de voyage.
Le gîte du jour, Langaholt, se situe à Garðar, à peu près au milieu de la péninsule, sur la côte sud. De là, on peut voir le glacier Snæfellsjökull lorsque le ciel est dégagé, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
L'accueil y est très sympathique (l'un des meilleurs des 14 jours de voyage je pense) et il possible de pratiquer le golf, pour les amateurs. Lorsque l'hôte au look de musicien plutôt orienté rock (chapeau, cheveux longs et tout de noir vêtu) nous demande si nous désirons dîner, il est difficile de résister à la tentation d'un vrai repas alors qu'une agréable odeur émane de la cuisine du gîte.
Encore une fois, il n'y a quasiment personne. Nous ne croisons dans les couloirs qu'une famille de 3 enfants, et à table, il n'y a qu'un couple à part nous.

C'est face au Snæfellsjökull, que l'on devine à travers les grandes grande baie vitrée de la salle à manger, que nous dégustons l'un des meilleurs plat de tout le séjour : du poisson, dont je n'ai réussi à comprendre que le nom anglais (du plie ?), accompagné d'une sauce au fromage bleu et de bananes. Apparemment pas typiquement islandais, mais délicieux. Le dessert, un fondant au chocolat vraiment fondant dont la cuisson frise la perfection, ne gâche rien! Alors qu'à aucun moment nous n'avons révélé notre origine, je suis étonné de constater que l'hôte essaye spontanément de nous donner le nom français du poisson. C'est très sûrement notre mauvais accent anglais qui nous trahit. A ce propos, quand on engage une discussion en anglais avec un français sans le savoir, on s'en rend compte en général très vite. Je l'ai constaté à plusieurs reprises au cours de ces 2 semaines en Islande. "Heu... vous ne seriez pas français par hasard ?" (après une minute de dialogue en anglais)... "Si si, vous aussi ?"... Et la discussion devient subitement beaucoup plus facile!

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Staðastaðakirkja

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Péninsule de Snæfellsnes

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Chemin menant à la petite plage d'Ytri-Tunga (voir jour 4)

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Si la vue sur le Snæfellsjökull se dégage, la vue promet d'être splendide demain matin au lever!

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Miam...

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... et re-miam!

   


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Carte de l'itinéraire - (c) Ultrasyd

Hébergement du jour:
Langaholt
Garðar
356 Snæfellsbær, VESTURLAND / WEST
+3544356789
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