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:: Jour 04

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Le temps n'est pas trop mal ce matin, le soleil et quelques étendues de ciel montrant le bout de leur nez. Malheureusement, le Snæfellsjökull garde la tête entre les nuages.
Après un petit tour dehors et l'énorme petit déjeuner classique (le même à quelques détails près que les 2 précédents) auquel on prend rapidement goût, nous repartons à 4 km en arrière sur la route de la veille. A Ytri-Tunga (il y a un autre lieu nommé Ytri-Tunga au nord de Húsavík), le chemin qui conduit à la ferme aboutit à une belle petite plage de sable. La carte GPS signale que des phoques y sont visibles, mais aujourd'hui il n'y a rien, vraiment rien d'autre que le vent, la mer, et des blocs de lave noire au milieu de cette plage de sable si jaune. Nous trouvons le néanmoins le moyen d'y passer 20 min, d'après ce que le tracé GPS enregistré indique : c'est que le lieu et le moment sont bien agréable malgré tout. L'endroit sert manifestement de lieu de camping, comme le montre les traces de barbecue. Pourtant, pas un seul déchet ne traîne : ni canette, ni morceaux de verres, pas de papier non plus. Le même endroit en France aurait à coup sûr été souillé par un minimum de détritus divers.

Islande Þorgeirsfellshyrna
Cascades dévalant les pentes de Þorgeirsfellshyrna, en face du gîte

Islande Langaholt
Le gîte Langaholt

Islande Ytri-Tunga
Le petit Jimmy garé à Ytri-Tunga

Islande Ytri-Tunga
La plage d'Ytri-Tunga


Quelques km plus loin, nous faisons un crochet vers Lýsuhóll. L'endroit est désert, mis à part un cheval islandais solitaire broutant dans un pré entouré de sommets aux pentes noires et raides. C'est là que se trouve, au milieu de quelques fermes, une école, qui est en fait la seule de toute la partie sud de la péninsule!
10 km à l'ouest, la cascade Bjarnarfoss nous retient quelques minutes, avant de nous rendre à Frambúðir au sud. Malgré le temps couvert, l'endroit est envoutant. Depuis la petite église Búðakirkja et son cimetière, des sentiers sillonent le littoral et aboutissent à la mer, à quelques centaines de mètres, entre de la végétation, des blocs de lave noire et le sable jaune vif de la plage. Au milieu du champ de lave, nommé Búðahraun, se dresse le dome d'un cratère. Les montagnes environnantes, avec leurs couleurs grise, orange, verte et noire, donnent un petit avant goût de ce que l'on peut observer dans des sites comme Landmannalaugar.

Islande Landakotsgil
Landakotsgil

Islande Landakotsgil Bjarnarfoss
Landakotsgil, surplombant les habitations de Bjarnarfoss et Hraunhöfn

Islande Frambúðir
En arrivant à Frambúðir

Islande Búðakirkja
L'église Búðakirkja

Islande Frambúðir
La plage de Frambúðir

Islande Frambúðir
La plage de Frambúðir : du sable coloré et des blocs de lave noire

Islande Frambúðir
Une végétation coriace prend racine sur la lave

Highslide JS
Frambúðir

Islande Búðakirkja
Búðakirkja

Islande Frambúðir
Les crevasses qui bordent les sentiers de Frambúðir

Islande Hestur Knarrarfjall
Le mont Hestur et le massif coloré de Knarrarfjall

 

Toujours plus à l'ouest, à 20 km de Búðakirkja, se trouve le petit port d'Arnarstapi, perché en haut d'impressionnantes falaises. La route traverse un champ de lave, le Klifhraun, couvert de mousse aux couleurs magnifiques. Le soleil brille maintenant dans un ciel bien dégagé, et c'est tant mieux car Arnarstapi est un lieu incroyablement beau. Quelques bateaux sont amarrés entre des colonnes sortant de l'eau, formant un petit port naturellement protégé. Du côté est, des cascades se jettent directement dans le mer, du haut des falaises très découpées. Les sentiers qui parcourent la côte permettent d'approcher du bord des falaises, et d'apprécier leur structure en orgues basaltiques, dont la régularité géométrique fait penser à une peau de reptile. A plusieurs endroits, les falaises sont creusées en arches. Le lieu est balayé par un vent fort qui semble ne jamais faiblir, mais pas de doute, les habitants d'Arnarstapi ont la chance de vivre dans un cadre magnifique, dominé par le mont Stapafell, de même que les quelques chevaux islandais qui broutent près des habitations. Le temps passe vite s'en que l'on s'en rende compte, et les falaises d'Arnarstapi nous retiennent pendant 1h40. Nous revenons rejoingons le 4x4 au bon moment, lorsque le soleil se cache à nouveau et que le ciel s'assombrit.

Islande Klifhraun
Klifhraun, champ de lave au nord d'Arnarstapi

Islande Klifhraun
Klifhraun. On voit la piste Jökulhálsleið qui s'élève vers le glacier Snæfellsjökull

Islande Klifhraun
La route 574 traversant le Klifhraun

Islande Arnarstapi
Le petit port d'Arnarstapi

Islande Arnarstapi
Arnarstapi

Islande Arnarstapi
Sur les falaises d'Arnarstapi

Islande Hestur Knarrarfjall
Du haut de ces falaises, au nord du village, des cascades se jettent dans la mer

Islande Arnarstapi
Tout le monde profite du soleil!

Islande Arnarstapi
Arnarstapi toujours

Islande Arnarstapi Stapafell
Le magnifique mont Stapafell domine le village

Islande Arnarstapi
La texture des falaises évoque la peau d'un reptile ou d'un dragon légendaire

Islande Arnarstapi
Attention à ne pas trop s'approcher du bord!

Islande Arnarstapi
Au bord des falaises d'Arnarstapi

Islande Arnarstapi Stapafell
Les quelques habitations d'Arnarstapi et le mont Stapafell

Islande Arnarstapi
Les falaises, en direction du sud-ouest

Islande Arnarstapi
Impressionnant, non ?

Islande Arnarstapi
Une arche creusée par le temps et la mer

Le mont Stapafell présente des couleurs magnifiques

Islande Arnarstapi Stapafell
Chevaux islandais à Arnarstapi

 

Après un arrêt à la minuscule station essence du petit port, qui se limite à une pompe à essence, nous repartons vers l'ouest. Quelques kilomètres plus loin se trouve un autre port, Hellnar. Lorsqu'on y arrive par la route, c'est tout d'abord la petite église Hellnakirkja que l'on aperçoit, car elle est batie légèremeent en hauteur par rapport au reste du hameau. Elle semble ainsi faire face à la mer, seule.

Islande Arnarstapi Stapafell
La minuscule station essence d'Arnarstapi

Islande Arnarstapi
Les toits de tourbe du restaurant Snjófell Ferðaþjónusta

 
Islande Arnarstapi Stapafell
La baie d'Hellnavík, à Hellnar

Islande Hellnar
Hellnar. Sur ces falaises se trouve un gîte, bien placé (Guesthouse Gíslabær)

Islande Hellnar Hellnakirkja
Hellnakirkja

Alors que la route 574 se rapproche des contreforts du glacier Snæfellsjökull, la silouette sombre de deux blocs rocheux dressés apparait au loin, comme posés sur la mer, tels les mats et la voile d'un navire figé ou deux tours. Il s'agit des piliers de basalte de Lóndrangar, qui sont en fait en continuité avec la côte et les falaises, et non pas au beau milieu de la mer. Le plus grand des deux piliers ressemble à une forteresse au sommet de laquelle conduit un passage en colimaçon. Un sentier chemine de la route aux falaises balayées par le vent. Du haut des murailles rocheuses, la vue sur la mer, une cinquantaine de mètres en contrebas, est impressionnante. Il vaut mieux s'abstenir de s'approcher du bord si on est sujet aux vertiges! De l'autre côté de la route, dominant le champ de lave Drangahraun, le Snæfellsjökull est maintenant tout proche. Son sommet, à 7 km au nord, est toujours dissimulé par une épaisse couche nuageuse, mais ses pentes apparaissent clairement, façonnées par des coulées de lave créant une texture particulière.

Islande Lóndrangar
Les piliers de Lóndrangar vus depuis Laugarbrekka. A droite : le champ de lave Háahraun

Islande Snæfellsjökull
Le Snæfellsjökull, à moitié caché dans les nuages

Islande Snæfellsjökull
Le Snæfellsjökull, et à ses pieds les champs de lave de Drangahraun et Valhraun

Islande Lóndrangar
Des falaises vertigineuses

Islande Lóndrangar
Lóndrangar

 

Un peu plus loin, depuis le phare de Malarrif, les colonnes de Lóndrangar sont visibles du côté ouest cette fois-ci, et depuis le niveau de la mer. Il est possible de suivre la plage pour parvenir aux pieds des deux tours, mais la balade sur le littoral est écourtée à cause de la pluie. Rapidement, c'est un déluge qui s'abat, empéchant toute prise de photo. Une attente de 10 minutes n'y change rien, et nous sommes contraints de continuer vers l'ouest, vers le bout de la péninsule.

Les colonnes de Lóndrangar dressées au dessus de l'étendue grise du Drangahraun

Islande Lóndrangar
Lóndrangar

Lorsque nous parvenons au parking de la plage de Dritvík, le temps est toujours aussi mauvais. Mais à peine posons nous un pied dehors que la pluie s'arrète et que le soleil refait son apparition. Il aurait été dommage de ne pas pouvoir sortir faire quelques pas dehors, car la plage de Dritvík est magnifique, et quelque peu surnaturelle. Sur le sable d'un noir profond, sont posés d'énorme bloc de lave aux couleurs extraordinnaires : le gris alterne avec un brun vif tirant vers le rouge, le tout surmonté de l'habituelle couche de mousse gris/vert. En toile de fond, le ciel chargé, gris bleuté, ajoute une touche mystérieuse au panorama. Un bloc de couleur noir, dans la mer quant à lui, surgit des flots, et semble vouloir montrer l'exemple à de petits cairns construits sur le sable noir.

Islande Dritvík
Dritvík

Islande Dritvík
Une plage aux couleurs très particulières

Islande Dritvík
Un peu de soleil, heureusement

Islande Dritvík
Dritvík

Islande Dritvík
De petits cairns sur la plage de Dritvík

Islande Dritvík
Oui, nous sommes en Islande!

   

Sur la plage, les restes rouillés de l'épave d'un chalutier anglais Epine Trawler, échoué en 1947 ou 1948, sont visibles. Ce sont pour ainsi dire de véritables pièces de musée, une petite page d'histoire, qui continue à rouiller là, mais rien n'entrave la balade au milieu des vieux morceaux de métal. Un écriteau précise simplement qu'il est interdit de toucher aux pièces du navire échoué. De la plage, un sentier s'élève sur les hauteurs des falaises vers l'ouest. Là encore, le paysage est étrange. On pourrait rester des heures ici, juste à regarder la mer et les falaises parfois rougeâtres, dans cette atmosphère un peu sombre et bleutée, comme le fait le promeneur solitaire, immobile, appuyé à un poteau, que je photographie. C'est un peu le pouvoir qu'exerce l'Islande, et que nous ressentirons plus tard à de multiples occasions : pas grand chose, juste un vent fort et froid, des couleurs spéciales, un contraste entre la lumière et les nuages, une présence humaine limitée ou inexistante. On passe facilement des heures à déambuler dans ces paysages désolés sans s'en rendre compte!

Islande Dritvík
Un lieu propice à la contemplation

Islande Dritvík
Panorama de la baie

Islande Dritvík
Des couleurs vives

Islande Dritvík
Dritvík

En remontant vers le parking, à Djúpalón, on peut observer (et essayer de soulever) les grosses pierres arrondies que devaient porter les candidat à l'embarcation sur les navires de Dritvík, afin de prouver leur force et leur valeur. Chacune porte un nom : la plus petite est Amlóði (23 kg), puis viennent Hálfdrættingur (54 kg), Hálfsterkur (100 kg) et enfin la plus grosse Fullsterkur (154 kg). En français, ces noms signifient respectivement... minable, demi-portion, demi-fort et très fort. Pour pouvoir prétendre avoir sa place à bord, il fallait au moins être une demi-portion et soulever la pierre de 54 kg.

Islande Dritvík Djúpalón
Un peu d'histoire à propos des pierres

Islande Dritvík Djúpalón
A nous de jouer!

Islande Dritvík Djúpalón
Djúpalón

De Dritvík, l'extrémité de la péninsule de Snæfellsness n'est pas loin. La 574 bifurque vers un petit "bout du monde" par la piste Öndverðarnesvegur. De la route, plusieurs cratères sont visibles, comme Sauðhóll et Saxhólar, dans le champ de lave de Neshraun. La petite plage de Skarðsvík, avec son sable si jaune face au bleu de l'océan, semble presque exotique sous ces latitudes et laisserait penser qu'on se trouve ailleurs qu'en Islande. Plus loin, de part et d'autre de la piste, la lave noire prend un aspect craquelé, comme un gâteau au chocolat qu'on laisserait cuir trop longtemps au four, et dont la surface se fissurerait en durcissant.

Islande Snæfellsness Skarðsvík
Une plage de sable, une mer turquoise... mais un fort vent froid qui fait vite oublier toute vélléité de baignade!

Islande Snæfellsness Skarðsvík
La plage de Skarðsvík

Islande Snæfellsness Skarðsvík
Nous sommes bien loin des tropiques, et pourtant...

Un premier phare , de couleur jaune orangé comme souvent en Islande, se dresse au sommet de hautes falaises, blanchies par les fientes des oiseaux marins, à 3 km au sud du bout de la péninsule proprement dit. La vue y est véritablement magnifique, surtout si on s'avance sur une pointe formée par la falaise peu avant le phare, mais il faut veiller à ne pas trop s'approcher du bord, car le vent y souffle très fort. Dans ces conditions, sortir l'appareil photo, l'objectif et les filtres de la sacoche nécessite beaucoup de précautions et s'avère assez stressant, en haut de ce promontoir tourmenté.

Islande Skálasnagi
Beaucoup de photos de ce phare...

Islande Skálasnagi
... non pas que l'endroit soit exceptionnel...

Islande Skálasnagi
... ni les photos ...

Islande Skálasnagi
... mais j'ai du mal à n'en choisir qu'une dans la série :)

Islande Skálasnagi
Öndverðarnesvegur

Islande Skálasnagi
Les falaises de l'extrémité de la péninsule de Snæfellsnes

   

Enfin, à l'extrémité de la péninsule, qui est aussi le point le plus à l'ouest de "l'Europe", un autre phare veille face à l'immensité de l'océan. En s'approchant de la mer, un passage souterrain est visible. Mais sans lampe de poche, difficile de s'y aventurer! D'autant plus que l'endroit est surement peuplé par quelques anciens trolls, terrés à l'abris de la lumière du jour. Il fait 7°C, et il n'y a donc pas grand chose à Öndverðarnes à part quelques moutons et des cormorans, mais comme tous les lieux où se termine une route, ça vaut le détour, juste pour le plaisir de devoir faire demi-tour une fois arrivé au bout.

Islande Öndverðarnes
L'Islande : des phares oranges et des moutons.

Islande Öndverðarnes
De la lave craquelée comme une croûte

Islande Öndverðarnes
Grand cormoran (Phalacrocorax carbo) à Öndverðarnes

Islande Öndverðarnes
La route d'Öndverðarnes

La côte nord de la péninsule est assez différente, très verte, avec de nombreuses et fines cascades dévalant des montagnes aux pentes abruptes. La route fait étape dans dans 2 petits ports d'un peu plus de 1000 habitants chacun, Ólafsvík et Grundarfjörður, qui font figure de "grandes villes" au milieu des paysages désertiques de la péninsule. Grundarfjörður, important centre d'exportation de poisson blotti aux pieds de l'imposant chapeau que dessine le mont Kirkjufell, est en fait l'un des ports islandais les plus actifs. Nous y faisons une courte halte, le temps de composer une salade au magasin de la station N1, avant de poursuivre notre route vers la péninsule qui ferme la baie de Grundarfjörður.

Islande Grundarfjörður
Grundarfjörður

Islande Grundarfjörður
Petit bourg encerclé de montagnes

Islande Grundarfjörður
Le mont Kirkjufell, en forme de chapeau, et que je verrais bien associé à une légende comme celle du Torghatten en Norvège

C'est là que se situe le Suður-Bár, gîte qui semble un peu perdu du fait des 4 km de piste qu'il faut parcourir (mais les travaux pour rendre la route plus praticable sont actuellement en cours). A part nous, il ne semble pas y avoir grand monde, et de totue façon le gîte est plutôt petit. Ce n'est pas plus mal : une atmosphère familiale se ressent immédiatement, et l'accueil y est par conséquent sympathique et très agréable, même si la jeune et souriante patronne du nom d'Erna avoue, surprise, ne pas avoir l'habitude de voir "des gens qui ont la couleur de la porte" :) Le gîte est en fait bâti sur le terrain de la ferme qui apaprtient aux mêmes propriétaires,, possésseurs de quelques chevaux et moutons. Ce sont d'ailleurs ces derniers qui sont responsables de l'entretien du terrain de golf!
Chose agréable, le WiFi est disponible! Malgré l'impression d'être loin de tout, on garde ainsi un minimum de contact avec le monde. C'est depuis le Suður-Bár que j'envoie un petit mail au site Uniterre / L'Etudiant afin de participer à une petite étude qui tombe à point, sur l'utilisation des nouvelles technologie en voyage, mail repris en partie dans les 2 pages de l'article figurant sur le site de l'Etudiant. En guise d'illustration, ils ont utilisé une photo trouvée je ne sais où, que j'avais prise au Lac de la Sassière, près des stations de Tignes et de val d'isère, qui n'a évidemment aucun rapport avec la situation. Car si j'ai bien inscrit le périple Scandinave de 2007 sur le site Uniterre, je n'y ai jamais rien mis concernant les Alpes... mystère!
Sorti hors de son contexte, le terme de "bout du monde" peut paraître exagéré, mais c'est vraiment l'impression que l'on a quand on parvient à se connecter sur internet depuis un petit gîte auquel on accède par une piste poussiéreuse, et lorsque la ville la plus proche n'est qu'un petit bourg de 1000 habitants.
Petite remarque anecdotique : les emballages de jambons et autres charcuteries sont très spéciaux en Islande, car on peut y voir, au dos des paquets d'une certaines marque, de drôles de signes à connotation plus ou moins ésotérique, mystérieuse ou religieuse : l'homme de Vitruve, un oeil dans une pyramide, le Om des hindous... et on ne trouve pas les mêmes signes sur tous les paquets! Quel étrange phénomène peut-il bien se produire si on parvient à aligner 3 emballage avec des symboles tous différents et dans le bon ordre ?
Le Suður-Bár offre une belle vue sur Grundarfjörður et le mont Kirkjufell. Comme nous l'explique l'hôtesse de ces lieux, et comme l'atteste le message laissé sur le livre d'or du gîte par deux français enthousiastes la veille de notre passage, les aurores boréales sont déjà visibles! Voilà de quoi occuper une belle soirée en perspective. Mais malheureusement, après le repas, le tri des photos du jour et une petite session sur internet, le ciel est encore plus couvert qu'il ne l'était au moment de notre arrivée. Et malgré l'incroyable motivation d'Eva à se relever au cours de la nuit pour voir si, par hasard, le ciel ne serait pas teinté de vert, nous ne voyons rien du tout... Le voyage ne fait que commencer, et peut être aurons nous plus de chance dans quelques jours, dans la partie nord de l'île ?

Islande Suður-Bár
Le Suður-Bár

Islande Suður-Bár
La ferme du Suður-Bár

Islande Suður-Bár
Quel message mystérieux se cache dans cet emballage de jambon ?


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Carte de l'itinéraire - (c) Ultrasyd

Hébergement du jour:
Suður-Bár
Suður-Bár
350 Grundarfjörður, VESTURLAND / WEST
+3544386815